Contrairement à ce qui avait été avancé par les climato-négateurs, qui nient la réalité ou l’importance du réchauffement global actuel, il n’y a a eu ni hiatus, ni pause du réchauffement, durant la période 2000-2015 [1]. Et ce malgré une activité solaire en légère baisse depuis 2005 [2]. Il est donc inutile d’attendre la COP51, un verre de pastis à la main, pour réagir …
Non, c’est maintenant, dès la COP21, que nous devons décider une effort mondial et radical pour sortir de la gabegie de la pollution gratuite par les GES (Gaz à Effet de Serre). En clair, cela implique:
- des quotas vraiment contraignants d’émission dès 2020; assortis de mesures adéquates pour décourager ceux qui seraient tentés de dépasser leur quota [3];
- un mécanisme de taxation de la pollution, alias taxe carbone. Comme il ne peut s’agir d’un impôt supplémentaire, il faut qu’il remplace progressivement, mais rapidement, les impôts actuels basés sur le revenu et la valeur ajoutée.
Sinon, l’urgence climatique s’imposera à tous, de manière encore plus brutale que ce que nous allons vivre fin 2015 [4].
Références et notes:
- Hiatus : http://news.stanford.edu/news/2015/september/global-warming-hiatus-091715.html
- Selon le Dr. Hathaway : http://solarscience.msfc.nasa.gov/predict.shtml
- S’il est permis de se féliciter comme Ségolène Royal des engagements américains et chinois, il faut immédiatement préciser qu’ils sont insuffisants:
- Nous assistons actuellement au début d’un phénomène El Niño historique: http://polynesie.la1ere.fr/2015/09/18/el-nino-continue-se-developper-288117.html