Alors que notre président de la République avait décidé d’impulser une prise de conscience à propos des gaspillages énergétiques en affichant une volonté politique de diminuer ce qui semblait le plus aisé : l’énergie nucléaire, satisfaisant ainsi son allié électoral Vert, un point parmi ses 60 propositions mérite désormais d’être amendé par soucis de réalisme, abandonnant les idéologies et illusions d’un monde sans contrainte : celui de l’énergie.
C’est pourquoi, loin de professer dans le flou sur les objectifs de diminution des énergies carbonées ou une baisse arbitraire de l’énergie nucléaire de moins 33% sans réelle alternative convaincante, le RESSEC a décidé d’apporter sa contribution au DNTE (Débat National pour la Transition Écologique) et de concevoir un contre-projet davantage inspiré des thèses de l’écologie socialiste :
le scénario RESSEC 2050, pour une transition énergétique socialiste.
Exclusif : Le PDF et XLS à télécharger ici pour tout savoir sur le meilleur mix énergétique !
Première version disponible, cette publication du 29/04/2013 axe sa présentation sur des graphiques simples factuels dégageant plusieurs priorités :
– Trouver la meilleure probabilité d’épargner les victimes des nuisances écologiques, économiques et géopolitiques réelles de l’énergie : un financement réaliste et vertueux qui éliminera progressivement pétrole, gaz et charbon en France puis en Europe,
– D’abord isoler les logements jusqu’au seuil de rentabilité (10 milliards d’€ / an)
– Donner la priorité absolue aux énergies renouvelables lorsqu’elles sont soutenables : le solaire à concentration dans le sud et la production de chaleur (cogénération, solaire thermique, pompes à chaleur, biomasse, géothermie, …)
– Enfin produire sans tabou et massivement de l’électricité avec l’énergie non intermittente la plus disponible et la moins sale : le nouveau nucléaire EPR (puis en 2040 la génération 4) vu les solutions enfin trouvées pour la sécurité, le démantèlement et les déchets.
Bénéfices :
– une santé en hausse pour des millions de citoyens engendré par l’usage massif des VE (véhicules électriques) et une prudence sur le chauffage au bois, soit une bonne partie des 50 000 morts prématurées par an évités rien qu’en France par la baisse rapide des micro-particules dans l’air (transport, chauffage) !
– des créations d’emplois réalistes et Made in France (1 000 000 au plus fort des investissements) et une meilleurs résilience de la population face à la fracture énergétique grandissante,
– une diminution non pas par 4 mais par 10 des émissions de gaz à effets de serre (principalement le CO2).
– une chute rapide de la facture énergétique (69 milliards d’euros sur notre balance commerciale chaque année, dont 23 rien que pour le transport fossile)
– une dette résorbée et des exportations grandissantes des quantités d’électricité, remplaçant un peu celle produite par le charbon ou le gaz, et générant des rentrées de devise très appréciables.
Bonne lecture !
Références : contributions parfois issues du scénario « NEGATEP, la transition énergétique par « www.SauvonsLeClimat.org « )
il est en effet-n’en déplaise aux écologistes « déclarés » -évident que l’obligation de réduire drastiquement les émissions de CO2 et le non lissage des intermittences des productions éoliennes et PV d’électricité par le foisonnement dans l’état actuel des connaissances et des technologies (en particulier concernant le stockage de l’électricité) rendent incontournables non seulement le maintien mais aussi l’augmentation de la production électronucléaire.
Une affirmation me pose question: »vu les solutions enfin trouvées pour la sécurité, le démantèlement et les déchets. » Doit on l’entendre pour l’horizon 2040?
Oui, il faut 20 ans pour mettre au point de nouvelles solutions industrielles. Mais les prototypes industriels existent ou bien ont existé: les expériences réalisées ont permis d’en améliorer conception et de démontrer que c’est possible de manière économiquement rentable.
Pour l’instant ,de ce que j’ai pu recueillir comme informations -à l’exception du solaire thermique type THémis et autres prootos avec miroirs et four solaire qui font l’objet d’un important projet international en Afrique du Nord réalisable mais dont l’énergie qu’il serai possible de produire serait capable de satisfaire les besoins Européens mais n’a pas trouvé le réseau capable de l’évacuer vers vses utilisateurs, les essais en cours d’hydroliennes et autres modèles à l’étude sur les côtes bretonnes sont pour l’heure très décevants…
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