Hydro et électronucléaire : Combien de morts évités grace aux énergies les plus propres ? Dix millions en 30 ans ?

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A noter la publication par Libération ici :

« En 2010, la pollution de l’air a fait plus d’un million de victimes en Chine »

Vu l’article ci dessous, on peut considérer que si la pollution de l’air fait en 2010 dans ce pays 1 millions morts (« 40% de la planète »), cela représente donc 2,5 millions de morts au total par an.

A raison de respectivement 6 et 7% de l’énergie mondiale, l’hydro-électricité et le nucléaire épargneraient selon un rapide calcul : plus de 3 millions de morts par décennie !

C’est toujours trop mais les 230 000 morts du barrage chinois en 1970, et les quelques milliers de morts de Tchernobyl depuis 1986 (je ne compte pas les quelques dizaines que feront apparemment l’accident de Fukushima) sur la même période doivent faire réfléchir ceux qui affirment un peut vite qu’il faut sortir des énergies de masse les plus propres et les plus économes et gaspiller les précieuses subventions dans des énergies aléatoires.

Ceci sans compter la productivité incomparable de ces énergies pour l’économie (1 000 milliards d’euros par décennie ?) qui apporte également un gain de longévité et de bien vivre incomparable (marge supplémentaire du budget national pour la santé, la sécurité, l’éducation…). 

Poursuivons plus vigoureusement ces progrès en y ajoutant le solaire dans les pays émergeants afin de sauver toujours plus de ces futures victimes qui ne sont pas inéluctables. Et ostracisons les ignorants ou cupides démagogues qui prétendent le contraire.

« Les Chinois paient au prix fort les négligences de leur gouvernement en matière d’environnement. C’est ce que démontrent plusieurs études alarmantes publiées ces derniers jours. Un institut de recherche américain, le Health Effect Institute, estime que 1,2 million de Chinois sont morts prématurément en 2010 en raison de la seule pollution de l’air. Ce bilan représente 40% de la mortalité mondiale liée au phénomène. L’étude, réalisée avec le concours de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), se base sur l’analyse des statistiques contenues dans un rapport sur le coût humain de la pollution de l’air dans le monde en 2010, publié en décembre dans la revue médicale britannique The Lancet. La même année, l’Inde, avec presque le même nombre d’habitants que la Chine, a pour sa part enregistré 620 000 décès dus à la mauvaise qualité de l’air.

Cette étude n’a été publiée que vendredi en Chine, où les autorités censurent fréquemment les statistiques sur la pollution. Un rapport officiel, réalisé en 2007 avec la Banque mondiale, révélant 350 000 à 400 000 décès prématurés par an dus à la pollution de l’air, avait été caviardé. Une autre étude, publiée lundi par des experts d’une université chinoise, estime qu’«au moins» 89% des villes du pays ont une qualité de l’air «mauvaise ou très mauvaise». L’étude, réalisée entre 2005 et 2010, porte sur 281 villes. Des mesures ont été annoncées à Pékin (20 millions d’habitants), où cet hiver, le niveau de particules dans l’air a parfois été 40 fois supérieur aux normes fixées par l’OMS. La municipalité de Pékin a promis 12 milliards d’euros sur trois ans pour réduire la pollution. En Chine, le coût de la dégradation de l’environnement est évalué à 177 milliards d’euros (3,5% du PNB) par l’Académie des sciences de l’environnement.

L’estimation, publiée fin mars, pourrait être plus haute : les chercheurs reconnaissent avoir travaillé à partir de statistiques incomplètes. La plupart des villes chinoises refusent de communiquer leurs chiffres sur la pollution, selon des ONG, et plus encore d’identifier les entreprises polluantes. Ces dernières, explique Wu Lihong, militant de l’environnement, «sont souvent dirigées par des membres de la famille des officiels locaux, qui s’enrichissent d’autant plus que ces usines peuvent se dispenser d’installer de coûteux systèmes antipollution». Wu Lihong, qui proteste depuis plus de dix ans contre les déversements de déchets industriels dans le lac Taihu, a été condamné en 2007 à trois ans de prison et torturé, dit-il, sur ordre d’officiels locaux en cheville avec des industriels. »

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